Disparition de Laetitia comme les autres victimes disparues

On ne peut pas mettre un flic derrière chaque citoyen. Son agresseur aurait dû être suivi.

Mais il y en a des centaines, les prisons sont pleines, sont même surchargées. La grâce présidentielle allège juste quelques jours. Il y a tellement d’arrestations, de violences que quand il sort un individu incarcéré, il en rentre autant voire plus.

C’est le grand problème des prisons.

Un système judiciaire qui ne va pas du tout, qui devrait être réformé. Mais même ça en France, ça ne peut pas être touché. La solution miracle n’existe pas. Mais les prisons n’étant pas extensibles, elles fabriquent carrément des délinquants.

Notre société est tellement malade, la nature humaine est dans un état de délabrement aussi avancé que celui du milieu carcéral.
Les individus, auteurs de ces horreurs, sortent trop facilement de prison. Les commissions de révision des peines sont submergées. Les tribunaux sont submergés.
Les violences sont logiquement en hausse. La colère est bien grande.

Récemment un ami me disait: mais comment ça se fait que ce mec est dehors??? Mais comment ça se fait qu’on laisse faire ça? Mais c’est quoi cette justice? On laisse des truands dehors???
On ne peut pas mettre un flic derrière chaque personne. Et bonjour le constat d’échec pour en arrive à demander qu’il y ait un flic par personne

La grâce présidentielle ne joue pas dans la surpopulation des prisons

La grâce présidentielle ne joue pas un grand rôle dans la surpopulation des prisons. Son rôle n’avait rien de déterminant dans la qualité de l’incarcération de la plupart des détenus.

Au printemps 2008, un avocat expliquait que la grâce présidentielle classiquement appliquée pour le 14 juillet ne jouait pas un si grand rôle que ça. Elle libérait 250 prévenus.
Ces libérations ne donnait que pour très peu de temps un petit peu d’air aux autres détenus.
Ils étaient en effet très vite remplacés pour de nouveaux prévenus.

La délinquance ne s’étant pas améliorée, l’arbitraire de certaines décisions non plus, il est logique de constater ce qui n’est pas prêt de s’arranger :

La surpopulation en milieu carcéral.

Le fait que le Président de la République, Nicolas Sarkozy, ne pratique plus cet état de fait, ne change donc rien. Cette position présidentielle ne joue donc aucun rôle dans un état de fait très choquant.

Je fais personnellement partie des personnes qui sont, par nature, contre la peine de mort.

Pourtant, dans certains cas, il faudrait la rétablir.

Sujet délicat à aborder, en partie tabou pour moi, parce qu’il y a des prisonniers qui doivent être mis hors circuits, et d’autres qui sont victimes de coups du sort.