La grâce présidentielle ne joue pas un grand rôle dans la surpopulation des prisons. Son rôle n’avait rien de déterminant dans la qualité de l’incarcération de la plupart des détenus.
Au printemps 2008, un avocat expliquait que la grâce présidentielle classiquement appliquée pour le 14 juillet ne jouait pas un si grand rôle que ça. Elle libérait 250 prévenus.
Ces libérations ne donnait que pour très peu de temps un petit peu d’air aux autres détenus.
Ils étaient en effet très vite remplacés pour de nouveaux prévenus.
La délinquance ne s’étant pas améliorée, l’arbitraire de certaines décisions non plus, il est logique de constater ce qui n’est pas prêt de s’arranger :
La surpopulation en milieu carcéral.
Le fait que le Président de la République, Nicolas Sarkozy, ne pratique plus cet état de fait, ne change donc rien. Cette position présidentielle ne joue donc aucun rôle dans un état de fait très choquant.
Je fais personnellement partie des personnes qui sont, par nature, contre la peine de mort.
Pourtant, dans certains cas, il faudrait la rétablir.
Sujet délicat à aborder, en partie tabou pour moi, parce qu’il y a des prisonniers qui doivent être mis hors circuits, et d’autres qui sont victimes de coups du sort.