Messages de soutien pour le décès d’un petit bébé d’un enfant

Ecrivez vos messages de soutien. La pire des épreuves que traverse un papa ou une maman en perdant son enfant, son bébé impose de les soutenir au maximum avec des gestes, des attentions, des petits mots. Bien entendu, ces messages sont gratuits.
La mort d’un enfant, d’un bébé est une telle douleur, que personne ne peut comprendre s’il ne l’a déjà vécu.

Personne n’est mieux placé que les parents ayant vécu un drame de cette ampleur, pour comprendre la douleur des autres parents.

Dites votre message, écrivez votre message. Prenez les messages que vous voulez pour des obsèques par exemple. Nombreux sont celles et ceux qui cherchent des textes, des poemes très particuliers pour soutenir pendant ce drame.

Ce poème de Victor Hugo, dédié à sa fille morte, a été lu aux obsèques d’une petite fille de 16 mois, en novembre 1991, par un ami de la famille.

UN PONT GEANT

J’avais devant les yeux les ténèbres.
L’abîme qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime,

était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.
Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, je m’écriais :
« Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, pour traverser ce gouffre,
où nul bord n’apparaît, et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches,
bâtir un pont géant sur des millions d’arches.
Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! pleure ! »
Un fantôme blanc se dressa devant moi
et ce fantôme avait la forme d’une larme ;
c’était un front de vierge avec des mains d’enfants :

il ressemblait au lys que la blancheur défend :
ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l’abîme où va toute poussière ,
si profond que jamais un écho n’y répond ;
et me dit : « si tu veux je bâtirai le pont ».
Vers ce pâle inconnu je levais ma paupière.
Quel est ton nom ? lui dis-je . Il le dit ; – « la prière ».
Victor Hugo

IL RESTERA DE TOI

Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi de ton jardin secret
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée
Ce que tu as donné, en d’autres fleurira
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert,
Entre tes bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu

Que tu as attendu plus loin que tes réveils.
Ce que tu as souffert en d’autres revivra,
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé,
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé en d’autres germera.

POUR LA MORT D’UN ENFANT

Rien qu’un petit mot
pour te dire que l’on ne t’oubliera pas,
que l’on se souvient toujours
de tes cheveux blonds,
de tes yeux bleus, de ton sourire radieux.

Rien qu’un petit mot
pour te demander de nous aider à surmonter
les rudes épreuves d’ici-bas.

Pour te supplier de nous envoyer,

du plus profond de ta victoire,
ce petit morceau de bonheur,
qui s’est perdu dans le labyrinthe de la haine.

Rien qu’un petit mot
pour t’implorer d’effacer les fissures
les injures, les obstacles, les incompréhensions
Pour te rappeler que l’on compte sur toi
que l’on a besoin de ta force, de ta foi

Enfin, rien qu’un petit mot

pour t’affirmer que l’on t’aime
que le plus grand palais, que le plus pur rubis
n’est, en comparaison, qu’éphémère beauté

Pierre Cocheteux

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