L’euthanasie ou le besoin de partir

L’euthanasie ou le besoin de partir

Le moins que l’on puisse dire est que non seulement le problème est extrêmement sensible, mais il touche à un des domaines où personne ne peut rester insensible.

Personne n’a envie de se prononcer. Personne ne veut prendre cette responsabilité.

C’est assister une personne, le plus souvent malade, à quitter cette vie. L’entourage assiste impuissant à une immense douleur. L’entourage, qu’il soit familial, médical ou amical….

C’est aider une personne à mourir, généralement parce qu’elle le demande.

C’est abréger des souffrances. Je ne vois pas personnellement comment un quelconque organisme officiel peut autoriser une telle pratique.

Je ne juge rien ni personne avec ces mots. L’état français ne peut pas prendre partie sur une telle chose.

Les institutions, si elles intervenaient, si elles faisaient aboutir ce type de requête, deviendraient complices d’un homicide. Hum, c’est clair que c’est aberrant, mais d’un point de vue juridique, pas un ministère ne peut prendre fait et cause pour une chose pareille.

C’est pour cette raison que ces mêmes institutions ferment les yeux depuis longtemps sur une telle pratique. Elles savent que ça se pratique. Elles ferment les yeux pour ne pas être complices….

Elles sont d’accord sur le principe. Mais quelque part, c’est interrompre une vie.

Que c’est difficile comme sujet….

Pour ces raisons que ni le Président, ni la justice ne veulent s’en mêler. Ils font la politique de l’autruche.

Je crois même qu’il vaudrait mieux se taire. Les famille qui y ont recours ne le crient pas sur les toits. Les médecins non plus. C’est interdit. Dans certains cas, ça soulage de douleurs immenses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.